Bon là j’ai pas trop le temps, mais une promesse, même faite à des inconnus (dont toi, hypothétique visiteur de ce blog), reste une promesse.
Le Nanowrimo 2007 ? Une expérience top de chez top ! Ça a été dur. Il a fallu tenir le rythme tous les jours, ce qui n’a pas été facile quand on a aussi d’autres choses à faire la journée – sans parler, évidemment, du soir.
Mais surtout, ce concours a eu un impact phénoménal sur mon développement personnel. Je le vois comme une avancée déterminante, un véritable passage de gué. Loin de moi l’idée de me lancer dans le lieu commun, mais il y aura clairement un « avant » et un « après » novembre 2007. Là, le dormeur s’est réveillé et le procrastinateur a été pour le moins secoué. Une vanne créative a été ouverte et je conçois mal de la refermer maintenant.
Que retenir de ces plus de cinquante mille mots écrits en quelques centaines d’heures ? Pas grand-chose pour l’instant. Le tapuscrit repose et s’affine gentiment dans un des replis de mon disque dur. Je commence son édition en janvier 2008. Je n’ai aucune ambition particulière par rapport à Airbag, j’ai assez de matière pour en faire ce que je veux et j’ai même une idée de suite – ou plus prosaïquement de « séquelle » pour mes éventuels futurs lecteurs…
Plus important encore que d’atteindre l’objectif final, j’ai pris un plaisir énorme à mettre en place l’univers d’Airbag et d’ensuite confronter les différents personnages à mes volontés scénaristiques. Le même genre de bonheur que l’on a, enfant, en créant des univers et des situations avec ces jouets. Rien qu’en cela le voyage a été une réussite pour moi.
Les premiers jours de décembre ont été dur également, j’ai vraiment ressenti ce phénomène post Nanowrimo. On se sent vide, la fatigue tombe alors vraiment d’un coup. Il m’a fallu une bonne dizaine de jours pour retrouver mes marques et un autre équilibre.
Maintenant je le sais, la seule chose qui va vraiment me manquer dans cette vie, c’est le temps…