En visionnant le film Boulevard de la Mort (Death Proof), devant la langueur du récit, on a bien le temps de réfléchir… Mon esprit malade en a même fait une liaison – façon Tarantino – avec la situation politique en Belgique.
Après visionnage attentif intégral, les questions se bousculent :
Qu’est ce que Kurt Russel est allé fabriquer dans pareille galère ? Est ce vraiment à cela que Tarantino voulait aboutir ? Si oui, pourquoi perdre autant de temps en circonvolutions et scènes chronophages ? Il y a moyen de couper largement dans les longs préambules et d’arriver à l’objectif beaucoup plus tôt. Sans que cela ne nuise en rien à la chute. L’ aspect visuel est le seul qui soit au rendez-vous….
L’imposture continue et c’est toujours la même soupe que Quentin nous ressert, chaque fois un peu plus réchauffée.
Je n’ose pas revoir Reservoir Dogs, Pulp Fiction ou Jacky Brown…. Je ne voudrais pas prendre le risque de devoir remettre en cause leurs excellents souvenirs qu’ils m’ont laissés.