Cette semaine, dans le Point, on peut y lire une interview de Richard Béliveau (titulaire de la Chaire de Prévention et Traitement du Cancer) de l’université du Québec.
Extrait :
« Peut-on dire que la nourriture industrielle provoque des cancers ?
Prenez les fameux oméga 3 et 6, qui sont essentiels pour l’organisme à condition d’être consommés en quantités identiques. Si les oméga 6 ne sont pas suffisamment équilibrés par une présence adéquate d’oméga 3, ils induisent des réactions inflammatoires qui favorisent, entre autres, le développement de cancers. Or, sur les cinquante dernières années, notre alimentation s’est profondément modifiée. Nous achetons beaucoup de produits transformés tels que les biscuits, gâteaux ou pizzas industrielles, bourrés d’huiles de maïs et de tournesol qui ne contiennent que des oméga 6, car ces deux huiles qui ne coûtent rien à produire sont les corps gras favoris de l’industrie de la malbouffe. Et notre bétail ne se nourrit plus d’herbe mais d’aliments concentrés riches en oméga 6. Résultat : on consomme aujourd’hui vingt fois plus d’oméga 6 que d’oméga 3, alors qu’avant guerre le ratio était de 1 pour 1. C’est facile de renverser cette tendance. Il suffit d’ajouter une cuillerée de quelques graines de lin par jour dans son menu. Autre exemple, les charcuteries industrielles, qui augmentent le risque de cancer parce qu’elles contiennent des nutrites, agents de conservation qui, en réagissant avec les protéines de la viande, forment des molécules cancérogènes, les nitrosamines. Ce sont ces mêmes molécules qu’on utilise en laboratoire pour induire des tumeurs chez la souris ! »
Je m’intéresse de plus en plus à ce fameux rapport Omèga 3 et Oméga 6 et je pense qu’on n’a pas fini d’en entendre parler. Je suis attentif à cette situation car ce fameux rapport est également déterminant en matière de bien être.